Le journal quotidien du spectacle vivant en France. Critiques, annonces, portraits, entretiens, Off et Festival d’Avignon depuis 1991 ! Siège à Avignon, Vaucluse, P.A.C.A.
René Jauneau | © Shellac
Rencontre avec René Jauneau
Les Trois Coups. — Pouvez-vous nous résumer votre parcours et nous dire en quoi il est intimement lié à l’initiative de l’A.R.I.A. ?
René Jauneau. — Je suis un enfant de l’éducation populaire. J’étais instituteur en 1946, et on m’a proposé de faire un stage d’éducation populaire, je l’ai fait, et ça m’a emballé. J’étais instituteur, je n’avais pas de poste, et l’inspecteur d’académie nous avait dit : « Si vous faites un stage d’éducation populaire, vous aurez un poste ». C’était par hasard que j’ai découvert l’éducation populaire. Ensuite, il y avait un instructeur qui nous faisait faire du théâtre et qui m’a proposé de faire des stages avec lui. Cet instructeur d’art dramatique (qui n’était autre que Jean Rouvet (2) m’a séduit et encouragé à continuer le théâtre. J’ai été ensuite son assistant pendant quelques années, puis j’ai rejoint Hubert Gignoux (3) au Centre national dramatique de Strabourg (devenu le Théâtre national de Strasbourg), où j’ai été comédien, metteur en scène et professeur. Puis j’ai été nommé instructeur national d’art dramatique en 1953. Tout cela est dû au hasard et à ma faiblesse de caractère qui fait que je les ai suivis. La faiblesse à quelquefois du bon. Je dis ça, c’est relatif [sourires].
Toute l’année, je travaillais à Strasbourg avec Hubert Gignoux sauf les vacances scolaires. Et, pendant les vacances, j’organisais mes propres stages. J’en ai fait d’abord d’une manière itinérante, à Douviers, à Épinal… On changeait de ville chaque année. Et puis un jour j’en ai eu marre, j’ai décidé de trouver un lieu. Je suis allé voir les inspecteurs de la région, qui m’ont désigné Valréas dans la Drôme où on est resté trente ans. C’est de ma propre initiative avec l’aide de Jeunesse et Sport. Le principe de base était l’éducation populaire par le théâtre. C’était l’occasion de faire un lien formidable entre les deux. On travaillait ensemble avec, entre autres, Pierre Vial et Jean Marquis, que j’ai rencontrés lors de mon tout premier stage d’éducation populaire en 1946. Au bout de trente ans, j’ai cédé la direction des stages de réalisation théâtrale de Valréas (Les Nuits théâtrales de l’enclave) à Albert Simond (4) et je suis parti fonder d’autres choses à Villeneuve-lès-Avignon pendant quelques années.
Parmi les stagiaires de Valréas, nous avons eu Robin Renucci. Il avait 16 ans.
Les Trois Coups. — Quel était le contenu de ces stages ?
René Jauneau. — On avait des cours d’enseignement mental, des discussions et comparaisons d’articles de journaux ; on regardait comment on nous « pompait » l’esprit. Parce que l’éducation populaire, c’est rendre les gens libres. De même, on recevait des enseignements de danse folklorique, de chant choral, et de théâtre. Il y avait un mélange entre professionnels et amateurs tout comme à l’A.R.I.A. aujourd’hui.
Les Trois Coups. — Mais, au fond, l’éducation populaire, c’est quoi exactement, et comment se manifeste-t-elle ?
René Jauneau. — L’éducation populaire, c’est de rendre les gens libres, c’est de lutter contre la bêtise et contre tous ceux qui veulent se saisir de la pensée profonde de l’individu. J’englobe dans tout ça certains maîtres de conscience, certaines religions même et certains hommes politiques. Moi, je crois à l’autoéducation et à l’autoformation. Ce qui a été mon cas. Parce que j’ai fait des rencontres culturelles importantes, sur d’autres points que le théâtre notamment. Je crois beaucoup aux rencontres pour former les gens.
Et, dans cet esprit, l’A.R.I.A. est une continuité de Valréas. Mais l’A.R.I.A. propose plus de spectacles. J’ai beaucoup de respect pour cette aventure et pour celui qui l’a fondé ici en Corse, Robin.
Les Trois Coups. — Comment voyez-vous l’avenir de cette aventure ?
René Jauneau. — On a beaucoup essaimé, il y a d’autres stages, en Moselle, en Creuse notamment. Cela continue aussi à Valréas, et surtout cela continue ici. J’espère que dans tous les stagiaires d’ici il y en aura d’autres qui créeront quelque chose de similaire dans leur village. Et ils nous appelleront pour qu’on les aide. On ira leur donner un coup de main pour convaincre les élus locaux.
Rencontre avec Pierre Debauche
Les Trois Coups. — Pour les jeunes lecteurs qui nous liront, il est sûrement nécessaire de rappeler votre histoire et les actions que vous avez menées.
Pierre Debauche. — Je vais commencer par le commencement. J’étais avant tout un acteur et je continue à être avant tout un acteur. J’ai joué sur la rive gauche beaucoup de créations entre 1955 et 1963 puis j’ai joué à Chaillot avec Jean Vilar. J’ai appris en allant chez Jo Tréhard (5) à Caen qu’on pouvait faire du théâtre autrement que sur la rive gauche, qu’on pouvait parler au nom d’une ville et créer des publics qui s’intéressent. On jouait toujours dans des salles à moitié pleines les créations de la rive gauche, et puis chez Jo Tréhard, c’était plein. Cela m’a fait rêver beaucoup tout comme ce qu’a fait Vilar. Si bien qu’en 1963 j’ai fondé le Théâtre Daniel-Sorano à Vincennes, où j’ai beaucoup travaillé pendant trois ans. Et puis comme on ne s’est pas entendu avec la municipalité, je suis parti sonner à la mairie de Nanterre, où j’ai fondé en 1965 le Théâtre des Amandiers, que j’ai dirigé jusqu’en 1979. On y a fait des centaines de créations, on a inventé un autre public, c’était une autre façon de faire du théâtre. Je remercie tous les gens avec qui j’ai fait ça, car on était nombreux à travailler jour et nuit. Ensuite, j’ai été professeur au Conservatoire de Paris pendant treize ans. Puis, dans les années 1980, j’ai accepté à la demande d’Aimé Césaire d’aller avec mes amis (Pierre Vial, René Loyon (6), Robert Angebaud (7) fonder une troupe à Fort-de-France. Et puis, voyant la difficulté quand on travaille en français à des milliers de kilomètres de se faire entendre des Parisiens, j’ai fondé à Limoges le festival des Francophonies pour surtout faire venir des écrivains de langue française que personne n’invitait jamais. J’ai donc vu des gens sublimes qui m’ont (re)mis au monde. Je me plaignais de ne pas avoir la possibilité de travailler quand j’ai vu des gens comme Sony Labou Tansi (8), qui avait mille problèmes familiaux, financiers, politiques, des conditions de vie terribles et qui écrivait trois pièces par an. J’ai cessé de me plaindre et j’ai pris son exemple comme une bonne idée pour mettre les choses au monde. Je lui suis très reconnaissant, il n’est plus là avec nous, c’est dommage, car c’était un être exceptionnel. J’ai vu toute la génération d’Africains de l’époque qui sont d’immenses bonshommes, et j’ai pris la leçon. Ce festival m’a beaucoup tenu à cœur. Puis j’ai dirigé le centre dramatique de Limoges, la maison de Rennes et le centre dramatique de l’Ouest, puis je suis descendu à Agen avec une école supérieure de théâtre que j’ai fondée il y a quinze ans. Cela s’appelle le Théâtre du Jour et le Théâtre-école d’Aquitaine. Donc, la décentralisation, j’ai passé mon temps à faire cela avec beaucoup de bonheur dans la mesure où j’ai fait beaucoup de rencontres inouïes toute ma vie, aussi bien à Nanterre qu’ailleurs. J’ai beaucoup fait cours dans toutes sortes de pays, à Mexico, à Pékin… et cette façon d’être comment dire, citoyen du monde, m’intéresse beaucoup.
Les Trois Coups. — De quel œil voyez-vous les rencontres de l’A.R.I.A. ?
Pierre Debauche. — Ici, à Olmi-Capella, avec l’A.R.I.A. et le travail de Robin Renucci, je suis parfaitement heureux de voir dans quel esprit ça se fait. C’est vraiment ça qu’il faut faire. Cette idée est forte. Celle de montrer des choses qui sont faites sur place, presque sous les yeux des gens, avec des stagiaires venus de tous les horizons imaginables et une troupe autour de moniteurs et de metteurs en scène de tout premier plan. Et, tout à coup, on peut toucher les choses. Les gens non initiés respectent deux choses : quand ils peuvent voir les choses en train de se faire et quand ils peuvent constater la somme de travail que c’est. Et ici ces deux conditions sont remplies si bien que tout le monde comprend de quel effort il s’agit, pas seulement le public, les habitants aussi je crois le comprennent parce que c’est très important ce qu’il se passe ici. C’est une idée généreuse et formidable. En se réunissant plusieurs semaines dans un endroit aristocratique qu’est cette montagne de Corse, tout à coup il y a des conditions optimales pour que les gens se rencontrent. Ce n’est pas par hasard que j’avais fait les Francophonies dans le Limousin, c’est parce que ça n’aurait pas marché en région parisienne. Ici, on est dans un endroit où les uns les autres rencontrent des conditions exceptionnelles, et je crois que c’est très important pour la Corse que ce festival existe. Je suis complètement stupéfait de voir la qualité des rendus, du travail, l’esprit de la rencontre qui, à chaque personne que l’on voit, est épatant. C’est formidable. Ce projet a grandi dans un cheminement lent mais assuré. Quand vous avez des gens qui viennent de toute l’Europe et qui découvrent dans ces conditions ce que c’est l’esprit de la Corse, c’est d’une importance immense. Chacun repart avec un souvenir lumineux, une idée de la Corse, et ça, c’est très très important. Je suis enthousiaste et sans aucune restriction. Les spectacles que j’ai vus sont de tout premier plan. Il y a là une école du spectacteur et de l’acteur qui est quelque chose hors du commun.
Pierre Debauche | © Jean-Marc Ramel
Les Trois Coups. — Quel est le lien entre la transmission orale et la mission de l’A.R.I.A. ?
Pierre Debauche. — Robin parle sans cesse du mot clé, qui est la transmission. Mais la transmission ne se fait pas avec des bouquins. On aurait beau lire tous les bouquins sur le théâtre, ce n’est pas ça qui vous apprendrait la moitié de ce que vous apprenez ici. Car tous les gens qui sont ici sont issus de la tradition orale qu’on appelle le théâtre, qui n’a pas eu d’interruption en France. Ça existe, l’interruption : j’ai connu l’interruption de ça, par exemple en Chine avec la révolution culturelle, en Espagne avec Franco. Et nous, nous avons eu la chance d’avoir une espèce de suivi de cette tradition orale qui remonte à la nuit des temps. Et tout ce que nous faisons en matière de transmission procède de cette tradition orale qui est ce que nous avons appris au fil des rencontres avec les anciens. Et le bonheur du travail quotidien au théâtre est la chose la moins intellectuelle qu’on puisse imaginer. C’est pour ça que j’ai écrit dans les Sensations insolentes, des poèmes qui racontent ce qu’est un acteur qui entre en scène. Ce n’est pas du tout une somme de savoirs, mais plutôt une somme de comportements à la fois spontanés et contrôlés, ce qui demande un entraînement considérable. On est complètement tributaires les uns des autres. Nous ne sommes pas nombreux, une petite troupe d’acteurs en France de quelques milliers de personnes. Et c’est un ensemble de personnes qui travaillent beaucoup plus qu’on l’imagine. Ils sont les tenants de la langue parlée qui n’est pas enseignée à l’école. À l’école, on apprend la langue écrite, c’est quand même curieux. Nous, nous savons qu’il y a seize voyelles, et à l’école on apprend qu’il y a cinq voyelles qui servent à l’imprimeur. Mais ça ne nous dit pas comment jouer les douze sons voyelles basiques d’un vers de Racine. D’où la nécessité de préserver la tradition orale. C’est une expérience artistique pas du tout neutre.
Les Trois Coups. — Notre époque appelle-t-elle une urgence ?
Pierre Debauche. — Il faut faire attention, car il y a un appauvrissement de la langue. Il vient en ce moment de plusieurs endroits : l’abus de la dérision comme mode de connaissance, l’abus de la vulgarité (par certains médias), l’abus de personnages comme Bigard qui détruisent la langue en utilisant le français de façon triviale. Je suis en colère après cela. Je suis totalement inquiet de cela. Je demande aux gens de faire quelque chose de simple, c’est de lire un poème tous les soirs avant de s’endormir. On se réveille avec des mots qui ont un parfum, une odeur. On est obligé d’être patron de son destin pour imiter ce qu’a dit Dario Fo : « Le travailleur connaît cinq cents mots, le patron cinq mille, c’est pour ça qu’il est le patron ». Si on veut être le patron de son destin, il faut connaître beaucoup de mots qui ont une odeur, un poids, une beauté. Or cet appauvrissement de la langue est un véritable désastre politique, et je pense que les gens doivent réagir et se réinventer leur propre vocabulaire.
C’est très important, car l’expérience des hommes et des femmes est une expérience dont on ne peut pas se passer et qui se transcrit dans le langage, bien sûr. Et c’est de ça que le langage est porteur et dont on ne peut pas du tout faire l’économie. Robin a parlé très justement lorsqu’il parlait de l’affaiblissement de la langue corse. Tout est précieux. Tout fait partie d’une linguistique qui, philosophiquement, a sa raison d’être et sa vérité historique.
Les Trois Coups. — Vous nous parlez de cette pauvreté de langage écrit, qu’en est-il de la critique, notamment de spectacle ?
Pierre Debauche. — C’est encore plus grave que ça. On a pu décentraliser les grands metteurs en scène comme Planchon ou Gignoux. Mais on n’a jamais pu décentraliser cette critique parisienne. On ne voit pas tellement en province ces « arbitres » parisiens qui ont tous les pouvoirs à la capitale et qui ne viennent pas s’intéresser à ce que nous faisons en décentralisant. C’est un manque terrible, qui est dû à la centralisation française à outrance. C’est un désastre. Les décideurs politiques sont centralisateurs à outrance. Et ça dure. La province, c’est quand même des millions d’habitants qui sont citoyens également.
Rencontre avec Jean Marquis
Les Trois Coups. — Racontez-nous votre riche parcours artistique et les influences qui vous ont marqué ?
Jean Marquis. — J’ai rencontré Robert Capa (9), qui m’a encouragé à devenir reporter-photographe professionnel. C’est comme ça que je me suis retrouvé au laboratoires Pictorial Service sous la direction de Pierre Gassmann (10). Après, j’ai rejoint l’équipe de Magnum Photos qui avait été fondée par Capa et Henri Cartier-Bresson (11). J’ai beaucoup voyagé ; je suis allé notamment en Laponie, en Hongrie, à Liverpool… Puis j’ai commencé à photographier les tournages de plusieurs films et, à partir de 1955, j’ai débuté une longue collaboration avec le quotidien l’Express. Je faisais des images sur la politique française et des portraits d’écrivains et d’artistes. J’ai eu aussi une période pour laquelle je faisais des reportages sur le Maroc, l’Algérie et la vie culturelle et politique française. Après cela, j’ai travaillé pour le mensuel Science et vie. J’ai exposé dans différents endroits, à Paris bien sûr, mais aussi à Bourges, Thonon-les-Bains, dans le Nord - Pas-de-Calais, d’où je suis originaire, en Belgique, au Brésil. Moi, ce que j’aimais surtout, c’est photographier sur le vif partout où j’allais. Je m’intéressais plus aux hommes que je voyais, le décor m’importait peu.
Les Trois Coups. — Un photographe invité à un stage de réalisations théâtrales, quel est le lien ?
Jean Marquis. — La photographie et le théâtre sont liés, car ils appellent des qualités communes. En effet, la photographie est un art de la situation. Pour prendre une photo, il faut savoir observer. Puis il faut aussi mettre en scène l’action, la cadrer. La lumière est également importante. Le jeu des intentions, des émotions, de ce qui se « joue », tout cela rappelle l’art de la mise en scène, et c’est en cela que la photographie et le théâtre sont très proches. Car rien n’est plus fragile, plus vulnérable, plus fugitif que les œuvres des hommes, que leurs soucis, leurs joies, leurs espoirs.
Propos recueillis par
Angèle Lemort
(1) Pierre Vial : né en 1928, acteur, metteur en scène, sociétaire de la Comédie-Francaise. Il a dirigé la Comédie de Saint-Étienne de 1970 à 1975.
(2) Jean Rouvet : décédé en 1992, instituteur, puis instructeur d’art dramatique, cet ancien haut fonctionnaire du ministère de la Culture s’est illustré dans la politique de décentralisation culturelle d’André Malraux. Il a collaboré à l’action de Marcel Maréchal au Théâtre national de Marseille, où il se révéla un novateur dans la modification des rapports entre public et théâtre.
(3) Hubert Gignoux (1915-2008) : metteur en scène et comédien français, parmi les pionniers de la décentralisation théâtrale. Il a notamment créé en 1949 le centre dramatique de l’Ouest, et dirigé le centre dramatique de l’Est en 1957.
(4) Albert Simond : comédien, metteur en scène et actuel directeur du Théâtre du Rond-Point à Valréas.
(5) Jo Tréhard (1922-1972) : comédien autodidacte, metteur en scène et directeur de théâtre français. Il a fondé la Comédie de Caen.
(6) René Loyon : acteur et metteur en scène français né en 1948, il a cofondé la compagnie Je/Ils.
(7) Robert Angebaud : acteur et metteur en scène né en 1942.
(8) Sony Labou Tansi (1957-1995) : auteur et dramaturge congolais. Depuis 2003, le prix Sony-Labou-Tansi est décerné à des pièces de théâtre francophones.
(9) Robert Capa (1913-1954) : d’origine hongroise, il fut l’un des photographes de guerre les plus célèbres.
(10) Pierre Gassman : reporter-photographe français de l’entre-deux-guerres.
(11) Henri Cartier-Bresson (1908-2004) : photographe français et l’un des pionniers du photojournalisme allié à la photographie d’art.
12es Rencontres internationales de théâtre en Corse, organisé par l’A.R.I.A.
Établissement Battaglini • 20259 Olmi-Capella
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Direction : Robin Renucci
Direction pédagogique : Serge Lipsyc
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Coordination des Rencontres et communication | Céline Garcia | nini.garcia@free.fr
Costumes et masques : Jean-Bernard Scotto
Coordination et communication : Céline Garcia
Vallée du Giussani • Haute-Corse
Réservations : 04 95 61 93 18
Du 8 au 15 août 2009
Adhésion offrant l’entrée libre : 20 €
Le bureau de l’association :
• Président : Robin Renucci
• Vice-présidente : Cécile Cignaco
• Trésorier : Jean-Louis Poletti
• Vice-trésorier : François Canioni
• Secrétaire : Frédéric Saladini
• Secrétaire-adjoint : Nathalie Gaune