Le journal quotidien du spectacle vivant en France. Critiques, annonces, portraits, entretiens, Off et Festival d’Avignon depuis 1991 ! Siège à Avignon, Vaucluse, P.A.C.A.
Festam, première édition
– 2 semaines de festival (du 23 mai au 4 juin 2006) ;
– diverses représentations de théâtre, danse, vidéo, lecture, musique et expositions ;
– 6 nationalités invitées (Bulgarie, Israël, Mali, Mexique, Sénégal et Turquie) ;
– divers lieux : des salles municipales, des librairies, des cinémas…
LIEUX ASSOCIÉS :
• Crous
58 rue du Taur, 05 61 12 54 00
• Galerie Palladion
19 rue de la Colombette
• Forum de la FNAC
18 rue Roosevelt
• Centre Henri-Desbals
128, rue Henri-Desbals, 05 34 46 83 25
• Espace Bonnefoy
4, rue du Faubourg-Bonnefoy, 05 61 61 82 40
• Médiathèque José-Cabanis
1, allée Jacques-Chaban-Delmas, 05 62 27 40 00
• Salle Capitulaire du réseau universitaire
Toulouse-Midi-Pyrénées
15, rue des Lois, 05 61 14 44 73
• Utopia Toulouse
24, rue Montardy, 06 61 23 66 20
• Utopia Tournefeuille
Allée du Sport, 05 34 57 49 45
• Postes (Minimes, Saint-Michel, Saint-Augustin)
LIBRAIRIES
• Librairie Terra Nova
18, rue Gambetta, 05 61 21 17 47
• Librairie Oh Les Beaux Jours
20 rue Sainte-Ursule, 05 61 29 89 27
• Frères Floury
18, rue de la Colombette, 05 61 63 44 15
• La Lettre Thé
9, rue des Trois-Renards, 05 61 22 66 83
FESTIVALS ASSOCIÉS
• Festival Rio Loco
18, rue Saint-Rémésy • 31000 Toulouse
05 61 32 77 28
• Bulgarie, Terre d’Europe, IVe Printemps balkanique,
du 2 au 9 juin 2006
Balkans Transit, BP 2030
14089 Caen Cedex 6, 02 31 34 73 89
• Agit, Convergences du Citi,
La Grainerie, 61, rue Saint-Jean
31130 Balma, 05 61 24 85 48
ASSOCIATIONS
• Terres nomades
36, rue des Filaters • 31000 Toulouse, 05 61 52 21 39
• Cricao
36, rue Bernard-Mulé • 31400 Toulouse, 05 61 54 30 47
• Hebraica,
espace du Judaïsme, 2, place Riquet • 31000 Toulouse
05 62 73 45 30
• Tequila Martel, mairie de Martel,
place des Consuls • 46600 Martel
• Balkans Transit, BP 2030
14089 Caen Cedex 6, 02 31 34 73 89
• Garonafrique
33, rue de la Touraine • 31000 Toulouse, 06 30 88 60 09
• Palabres sans frontières
1, rue Joutx-Aigues • 31000 Toulouse, 05 61 08 88 21
PARTENAIRES
• Le Crous
Réseau Universitaire Midi-Pyrénées
• Publi
• Mairie de Tournefeuille
• Mairie de Toulouse
En amont de Festam…
• LUNDI 15 MAI
Poste des Minimes, 11 h 30, sur invitation
Conférence de presse avec le vernissage de l’exposition du peintre sénégalais Daouda N’diaye, suivi de lectures extraites de l’œuvre d’Hamadou Ampâté Bâ Sur les traces d’Amkoullel l’enfant peul par Sébastien Bourdet, Cie Lever du jour.
Diplômé de l’École nationale des beaux-arts de Dakar (Sénégal) en 1985, professeur d’arts plastiques entre 1985 et 2002 au Sénégal, Daouda N’diaye vient d’achever une formation en « Art thérapie et psychopédagogie » à l’université Paris-V.
Directeur, coordinateur ou animateur de nombreux ateliers d’arts, de création, au Sénégal et en France. L’artiste a développé de nombreux projets, entre la France et le Sénégal.
Lauréat de nombreux concours régionaux et nationaux au Sénégal, ses œuvres sont régulièrement exposées en France. Garonafrique l’a fait connaître à Toulouse en 2002 dans le cadre de la biennale « Afriques sur toiles » et de l’exposition Dakar-Tana à Samatan et Saint-Affrique.
« Une technique particulière qui inverse la démarche picturale habituelle, consistant à imprimer sur la toile, depuis l’extérieur par le biais de matériaux spécifiques, des formes et un jeu de lumière qui viennent habiter la surface. La toile est alors comme un réceptacle, une scène où vient se répandre, en une sorte de kaléidoscope, la subjectivité de l’artiste. Ici, il s’agit d’aller au cœur de la matière, en une équipée consistant à s’enfoncer dans l’épaisseur du réel, pour faire surgir la lumière qu’il garde au tréfonds de lui-même, comme en captivité.
« Toute l’inversion de la démarche que l’artiste inaugure est là, dans cette plongée qui l’installe dans les méandres de la matière, d’où il fait jaillir la lumière. Il se fait, dès lors, archéologue, et l’art une œuvre de dévoilement, libérant les significations en une sorte de creusement qui, dans la mesure où il traverse les différentes nuances de chaque couleur, rappelle, à bien des égards, l’art fameux du palimpseste ; tout se passe en effet comme s’il s’agissait de révéler, depuis les profondeurs géologiques du réel, les strates sédimentées d’un texte enfoui sous la surface noire. »
• DU 15 MAI AU 30 JUIN
Exposition de la photographe mexicaine Olivia Campos de Gallo, Mexico, tierra del tequila
Espace du judaïsme
Cette exposition retrace le processus de fabrication de la tequila. Au départ, un cactus étonnant : l’agave bleu. À l’arrivée, une boisson vendue dans le monde entier, symbole même du Mexique et porteuse des plus fameux clichés de l’histoire de ce pays : des Aztèques « découvreurs » de ce nectar à la révolution mexicaine et à ses héros. Un cheminement de ce célèbre breuvage qui, au-delà de la tequila, nous entraîne entre voyage et rêve.
• MARDI 16 MAI
Vernissage de la photographe bulgare Eva Kristeva, Paysages intérieurs
FNAC Wilson à 18 h 30, sur invitation
Jeune artiste à multiples visages, peintre et photographe d’origine bulgare, Eva Kristeva présente une série de portraits tels des jeux de miroirs, reflets de nos états d’âme…
• JEUDI 18 MAI
Librairie Terra Nova à 19 h 30 :
Vernissage de l’exposition du photographe malien Félix Diallo.
Pendant trente ans, Félix Diallo fut le photographe de la petite ville de Kita au Mali. Beaucoup de ses négatifs ont disparu, quelques-uns ont été « sauvés » par Erika Nimis, qui a rencontré Félix Diallo peu de temps avant son décès. Cette exposition se veut un hommage aux photographes pionniers du continent africain, dont on ne connaît que très partiellement l’histoire : leurs archives ont été le plus souvent détruites ou dispersées après leur mort.
• LUNDI 22 MAI
Librairie Oh Les Beaux Jours à 18 h 30, entrée libre
20, rue Sainte-Ursule, 05 61 29 89 27
Lecture de textes de J. Rulfo par Céline Salvador, Cie Lever du jour, accompagnée à la guitare de Fabien Richard, musicien et chanteur du groupe musical Fragil.
Cette lecture est basée sur des extraits des dix-sept nouvelles du Llano en flammes. Ces textes traitent, entre autres, du poids du passé-présent, du péché, et ce de manière très simple, dépouillée, basée sur l’oralité et la proximité. Enfant, la mère de Juan Rulfo lui cachait les yeux lorsque les cristeros, paysans fanatisés, opposés à la laïcisation du Mexique faisaient défiler leurs prisonniers jusqu’au lieu de leur exécution. Enfant, il perdit son père à 5 ans, assassiné par les troupes gouvernementales. Son grand-père l’avait été plus tôt, pendu par des bandits, les pouces arrachés. Ce n’est jamais vraiment très drôle de naître (1918) dans un des États les plus pauvres du Mexique lors d’une des périodes les plus chaotiques de son histoire, révolution, contre-révolution, banditisme, etc.
Crous, chapelle des Carmélites (en cas de pluie) à 19 h 30, entrée libre
58, rue du Taur, 05 61 12 54 00
Compagnie mexicaine Sexto Sol, Patolli, le jeu de la vie, en collaboration avec l’Agit
«… en la vida y el amor lo que importa no es ganar, sino jugar… »
Sexto Sol a été fondée par deux frères, Oscar et Sergio Flores Acevedo. Ensemble, ils ont décidé d’intégrer dans une conception de création scénique les différents domaines auxquels ils ont consacré leurs études : beaux-arts et arts visuels. La compagnie tend vers un théâtre universel avec la ferme volonté de collaborer avec des artistes d’autres nationalités et de partager et construire des expériences culturelles, artistiques, collectives et sans frontières.
Une complicité s’est nouée au fil des années avec la compagnie québécoise Le Cochon souriant et, plus récemment, avec la Cie des Champs basée en Auvergne.
Patolli, le jeu de la vie est un spectacle tout public pour un ou six comédiens : « patolli » est le nom du jeu de table préhispanique qui provient de la culture nahua, qui fut très populaire dans la zone centrale et du sud du Mexique. Conçu avec un système numérique, mathématique, géométrique, géographique et philosophique très complexe, il était lié au calendrier religieux et avait un caractère autant social que magique.
• MARDI 23 MAI
Espace du judaïsme à 15 h, entrée 4 euros
2, place Riquet, 05 62 73 45 30
Lecture extraites de Histoire d’une vie de A. Appelefeld par André Le Hir, en collaboration avec la Librairie Floury et l’association Hébraica.
Prix Médicis étranger 2004, cette autobiographie paradoxale décrit la vie d’un auteur qui joue la carte du détachement, sans doute par l’insoutenable cruauté des situations vécues et qui, via une écriture en apparence impersonnelle, assoit d’autant plus fermement son identité.
Galerie Palladion à 18 h, entrée libre
19, rue de la Colombette
Lecture extraites de Histoire d’une vie de A. Appelefeld par André Le Hir, en collaboration avec la Librairie Floury et l’association Hébraica.
Théâtre du Grand-Rond à 19 h 15, entrée libre
23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85
Lectures de Garonafrique (Éléonore Lou-Sih, Lætitia Rapin), mise en espace de Mathias Konieczny, Pigments poèmes d’Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas et Léopold Sédar Senghor. Une création Garonafrique, en collaboration avec Les Mots Scion.
Trois voix, une blanche, une noire et une caraïbe se mêlent pour dire la solitude, l’exil, le retour au pays natal, la difficulté d’être face à l’autre, avec l’autre, mais aussi l’espoir du changement et une force de vivre étonnante. Tour à tour, elles se font douces, nostalgiques, assassines, seule reste la vie, celle qui nous tient et nous entraîne vers l’autre, les autres, pareils et différents.
Deux corps, l’un feu, l’autre paisible, qui racontent et évoquent ce passé proche et lointain.
Chaque poème prend sa place au rythme des voix, des chants et de la musique. Une harmonie de sons où les mots jaillissent et résonnent encore longtemps dans nos têtes et nos cœurs.
Théâtre du Grand-Rond à 21 h, 23 rue des Potiers, 05 61 62 14 85, 11 euros tarif plein, 8 euros tarif réduit
Lectures extraites de l’œuvre d’Hamadou Ampâté Bâ Sur les traces d’Amkoullel l’enfant peul par Sébastien Bourdet, Cie Lever du jour. Véritable lien entre tradition et modernité, il restitue au peuple peul son passé et ses traditions. « En Afrique, chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. »
Cette lecture sera suivi du spectacle de Cécile Caillet Sur le fil du voyage, danse, vidéoprojection.
Un parcours, Un voyage…
Voyage sur le fil, le fil des mémoires, le fil du passé qui tisse le futur, le fil des ancêtres, le fil des rêves et des envies… de la vie.
Tisser des états métissés
Progresser sur le fil d’un voyage
Comme sur le fil du rasoir
Où le passé présent n’a plus sa place
Dans le futur encore inexistant
Mais tellement présent…
Le fil est là
Sur le fil tire le fil casse le fil enroule le fil défile refile
Le fil est toujours là
On a toujours le choix.
• MERCREDI 24 MAI
Forum de la FNAC Wilson à 17 h 30, entrée libre, place Wilson
Rencontre-concert avec le groupe musical bulgare Boya
Le trio Boya est né de la rencontre de trois cultures musicales : piano classique, gadulka traditionnelle bulgare et percussions orientales. La confrontation de ces trois parcours musicaux leur permet de donner à la musique populaire bulgare et des Balkans une nouvelle résonance et forme, à travers Boya, une forte identité musicale.
Nathalie Tavernier – piano, chant
Dimitar Gougov – gadulka, chant
Étienne Gruel – percussions, chant
Théâtre du Grand-Rond à 19 h 15, 23 rue des Potiers, 05 61 62 14 85, entrée libre
Lectures extraites de l’œuvre d’Hamadou Ampâté Bâ Sur les traces d’Amkoullel l’enfant peul par Sébastien Bourdet, Cie Lever du jour. Véritable lien entre tradition et modernité, il restitue au peuple peul son passé et ses traditions. « En Afrique, chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. »
Librairie Terra Nova à 19 h 30 :
Conférence avec Erika Nimis, dépositaire de l’exposition de Felix Diallo. Elle est historienne de la photographie, elle est notamment l’auteur d’un livre sur les photographes de Bamako, paru en 1998.
Théâtre du Grand-Rond à 21 h, 23, rue des potiers, 05 61 62 14 85, 11 euros tarif plein, 8 euros tarif réduit
Lectures extraites de l’œuvre d’Hamadou Ampâté Bâ Sur les traces d’Amkoullel l’enfant peul par Sébastien Bourdet, Cie Lever du jour. Véritable lien entre tradition et modernité, il restitue au peuple peul son passé et ses traditions. « En Afrique, chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. »
Cette lecture sera suivi du spectacle de Cécile Caillet Sur le fil du voyage, danse, vidéoprojection.
Centre Henri Desbals à 21 h :
Boya, groupe musical bulgare
• JEUDI 25 MAI
Théâtre du Grand-Rond à 19 h 15, entrée libre
Lectures de Garonafrique (Éléonore Lou-Sih, Lætitia Rapin), mise en espace de Mathias Konieczny, Pigments poèmes d’Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas et Léopold Sédar Senghor. Une création Garonafrique, en collaboration avec Les Mots Scion.
Théâtre du Grand-Rond à 21 h, 23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85, 11 euros tarif plein, 8 euros tarif réduit
Boya, groupe musical bulgare
• VENDREDI 26 MAI
Théâtre du Grand-Rond à 21 h, 23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85, entrée libre :
Lectures de Garonafrique (Éléonore Lou-Sih, Lætitia Rapin), mise en espace de Mathias Konieczny, Pigments poèmes d’Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas et Léopold Sédar Senghor. Une création Garonafrique, en collaboration avec Les Mots Scion.
Théâtre du Grand-Rond à 21 h, 23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85, 11 euros tarif plein, 8 euros tarif réduit
Boya, groupe musical bulgare
• SAMEDI 27 MAI
Théâtre du Grand-Rond à 21 h, 23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85, entrée libre :
Lectures de Garonafrique (Éléonore Lou-Sih, Lætitia Rapin), mise en espace de Mathias Konieczny, Pigments poèmes d’Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas et Léopold Sédar Senghor. Une création Garonafrique, en collaboration avec Les Mots Scion.
Théâtre du Grand-Rond à 21 h, 23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85, 11 euros tarif plein, 8 euros tarif réduit
Soirée sur Israël, en coopération avec l’association Hébraica et la librairie Floury.
Lecture extraites de Histoire d’une vie de A. Appelefeld par André Le Hir
Projection du film Desperado Square du réalisateur Beni Torati. Fiction de 97 minutes, 2000.
« Un an après la mort de Morris Mendevon, son fils Nissim rêve que son père lui ordonne d’ouvrir à nouveau le cinéma qu’il avait fermé vingt-cinq jours avant sa mort. Le même jour, son oncle Avram Mendevon, réapparaît après un an d’absence. Nissim et son frère décident de projeter le film indien Sengam malgré les réticences de leur mère Seniora. Ils découvrent que leur oncle Avram détient la seule copie du film. Les frères découvrent de nouveaux faits sur leur famille… »
Acteurs : Yossi Shiloa, Yona Elian, Nir Levi, Muhamad Bakri, Uri Gavriel, Sharon Reginiano.
Réalisation et scénario : Beni Torati, production : Amir Harel, Haim Manor, lumières : Dror Moreh, monteur : Yosef Grunfeld
• DIMANCHE 28 MAI
Utopia Tournefeuille à 10 h : petit déjeuner concert avec le groupe musical Boya suivi de la projection d’un documentaire sur l’association Palabres sans frontières.
Palabres sans frontières favorise une citoyenneté ouverte sur le monde. Elle met en œuvre des solidarités culturelles et interculturelles à travers des formations, des animations, des échanges et la promotion du tourisme solidaire. C’est aussi le soutien à des projets de développement communautaire en Afrique, ainsi qu’un programme d’éducation au développement en Europe.
• LUNDI 29 MAI
Librairie Oh Les Beaux Jours, 18 h 30, entrée libre :
Lecture autour de la pièce Abolición de la propiedad de José Agustín par la Cie En suspens (Marcos-Lopez Ortega, Florence Lavergne, Sébastien Bourdet).
Salle Capitulaire du réseau universitaire, Toulouse Midi-Pyrénées, 15, rue des Lois à 19 h 30, entrée libre :
– « Lecture interculturelle ». Cette lecture mise en espace repose sur une mise en commun de textes d’auteurs du Mali, du Sénégal, de Turquie, de Bulgarie, du Mexique et d’Israël proposés par les étudiants issus de ces pays. Les lectures seront bilingues afin d’accentuer la notion de musicalité du texte.
De plus, cette initiative permettra aux étudiants de rencontrer des professionnels du théâtre, notamment la Cie Lever du jour, résidente au Théâtre du Grand-Rond, qui participe au projet Festam. En coopération avec le réseau universitaire Toulouse Midi-Pyrénées et le Crous.
Metteur en scène : Alexandra Malfi, Cie Lever du jour
Lecteurs : Maya (Israël), Noga (Israël), Ásale (Mexique), Thomas (Sénégal-Mali), Biliana (Bulgarie)
– Contes africains, L’Arbre à pluie, d’après le conte d’Agnès de Lestrade par la Cie Bizarbres
L’Arbre à pluie est un spectacle alliant théâtre, chant, musique instrumentale et danse. Une façon originale de découvrir un très beau conte.
L’histoire se déroule dans un village d’Afrique. L’eau se fait plus rare de jour en jour, et les villageois sont de plus en plus désespérés. Mais un jour, au milieu du village, et ce malgré un sol aride, une petite plante mystérieuse commence à pousser. Les villageois vont alors prendre soin de cette plante inconnue, qui va bouleverser la vie de tout le village.
Ce conte transmet les richesses d’un art de vivre à travers la simplicité, le partage et la solidarité. Vous découvrirez également des moments de surprise, de colère, de peur et de magie tout au long de cette histoire émouvante.
Musiciens et conteuses s’entremêlent et se complètent pour éveiller tous vos sens. Le spectateur est transporté dans un univers où se côtoient des musiques variées, appartenant à différentes cultures. Les frontières entre comédiens et musiciens, ainsi que les frontières culturelles et musicales sont alors abolies, laissant place à un langage universel.
Un spectacle pour petits et grands, à savourer sans modération…
Anaïs : chant, violon, percussions | Anne-Laure : voix parlée et chantée | Jeanne : voix parlée et chantée | Matthieu : chant, saxophone, flûte, percussions | Marlène : chant, percussions | Mirabelle : chant, clarinette, percussions
La Lettre Thé, contes turcs à 20 h
• MARDI 30 MAI
Toguna, 13, rue Perchepinte à 18 h, 05 61 14 02 03 :
Vernissage de l’exposition d’objets du Mali (ogon, bozo, bambara), « Couleurs du Mali »
La Lettre Thé, 9, rue des Trois-Renards à 18 h 30, 05 61 22 66 83 :
Lecture de textes de Kamen Donev par Delphine Alvado et Anne Bourgès, Cie Lever du jour.
Crous à 19 h 30, chapelle des Carmélites (en cas de pluie), entrée libre :
– « Lecture interculturelle ». Cette lecture mise en espace repose sur une mise en commun de textes d’auteurs du Mali, du Sénégal, de Turquie, de Bulgarie, du Mexique et d’Israël proposés par les étudiants issus de ces pays. Les lectures seront bilingues afin d’accentuer la notion de musicalité du texte.
De plus, cette initiative permettra aux étudiants de rencontrer des professionnels du théâtre, notamment la Cie Lever du jour, résidente au Théâtre du Grand-Rond, qui participe au projet Festam. En coopération avec le réseau universitaire Toulouse Midi-Pyrénées et le Crous.
Metteur en scène : Alexandra Malfi, Cie Lever du jour
Lecteurs : Maya (Israel), Noga (Israël), Ásale (Mexique), Thomas (Sénégal-Mali), Biliana (Bulgarie)
– Contes africains avec la compagnie universitaire Bizarbres
Théâtre du Grand-Rond à 19 h 15, 23 rue des Potiers, 05 61 62 14 85, entrée libre :
Musique turque, groupe Tabriz
La musique de Max Grèze, issue de la tradition turque, nous évoque le blues d’un autre continent. Elle nous rappelle à la fois les grands espaces désertiques, la quête amoureuse, l’esprit de la transe…
Le son cristallin du zarb, joué sur des rythmes entêtants, se mêle à une voix envoûtante et aux percussions. Le chant est à la fois lumineux et profond. On est entraîné par cette musique comme dans un tourbillon. Dans l’accompagnement et le dialogue musical, la richesse mélodique du zarb ou des tablas exulte dans une grande diversité rythmique et simplement dans la rencontre des différents timbres. Empreinte de tradition et de poésie, cette musique s’apprécie que l’on soit mélomane averti ou néophyte. Elle parle de nous tout en évoquant de lointains paysages. Il suffit de laisser la magie opérer.
Théâtre du Grand-Rond à 21 h :
Contes turcs, Jean Guillon
Une figure domine de loin la tradition orale turque : Nasserdin Hodja.
Un idiot ou bien un sage, il ressemble au Jeanjean de nos campagnes et de notre tradition.
Cependant, en Turquie, le mythe s’est épaissi, a pris des proportions héroïques tout en conservant la dimension d’histoire brève à grande portée. Si l’on s’amuse à recenser les histoires de Nasserddin Hodja, certains thèmes sont récurrents, qui prêtent à penser que le personnage véhicule plus de sens que de simples histoires pour faire rire. Une grande sagesse voyagerait-elle incognito de bouche à oreille ?
• MERCREDI 31 MAI
Librairie Terra Nova à 19 h 30, 18, rue Gambetta, 05 61 21 17 47, entrée libre :
Projection du film documentaire Chronique entre goudron et fleuve
Film documentaire : Chronique entre goudron et fleuve, de Baptiste Hamousin, 24 minutes brèves de la vie d’Harmed, infirmier itinérant traversant la brousse malienne afin d’apporter les premiers soins aux familles isolées. Dans cette région située entre le goudron et le fleuve, s’opère non pas une lutte contre la mort, mais une lutte pour la vie.
Ce film sera suivi d’une rencontre avec l’association Téranga Africa. Cette association humanitaire a été créée en 2002 dans le Cantal à la suite d’un voyage au Mali. Elle travaille à deux niveaux : le financement de microprojets de développement local et l’accompagnement de couples en démarche d’adoption.
Théâtre du Grand-Rond à 19 h 15 :
Musique turque, groupe Tabriz
Théâtre du Grand-Rond à 21 h :
Contes turcs, Jean Guillon
• JEUDI 1er JUIN
Médiathèque José-Cabanis à 17 h :
Projection publique du documentaire Chronique entre goudron et fleuve de Baptiste Hamousin
Librairie Terra Nova à 18 h, entrée libre :
Lectures de Garonafrique (Éléonore Lou-Sih, Lætitia Rapin), mise en espace de Mathias Konieczny, Pigments poèmes d’Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas et Léopold Sédar Senghor. Une création Garonafrique, en collaboration avec Les Mots Scion.
Espace Bonnefoy à 18 h 30 :
Vernissage de l’exposition de Philippe Guionie sur Germaine Acogny
Théâtre du Grand-Rond à 19 h 15 :
Musique turque, groupe Tabriz
Utopia Toulouse à 20 h, 3,50 euros :
Projection du documentaire d’Élodie Lefèbvre Au cœur des sables, 2004, 47 minutes, suivi d’une discussion avec la réalisatrice.
Germaine Acogny est l’une des grandes figures de la danse africaine. Avec l’École des sables, implantée depuis 1996 à Toubab Dialaw, au Sénégal, elle poursuit son objectif : former les jeunes générations de danseurs africains et les initier à la danse contemporaine, sans renier leurs traditions. En 2001, durant trois mois, Germaine Acogny et ses invités, les chorégraphes Flora Théfaine (Togo), Bud Blumenthal (USA) et Bernardo Montet (France), présentent leur démarche chorégraphique à trente stagiaires venus de dix-sept pays d’Afrique.
Théâtre du Grand-Rond à 21 h :
Théâtre mexicain, Abolición de la propiedad (José Augustín) par la Cie En suspens
Norma est étudiante en sociologie ; Evelio se consacre à la diplomatie. Au fil de leur conversation, ils s’attirent, se reconnaissent ou se déchirent, entre sexualité et divergences politiques, désir et colère, se révèlent l’un à l’autre leur vision du monde et d’eux-mêmes. Nous sommes au Mexique, en 1968.
La pièce va vite, très vite. À peine esquissés, les personnages portent en eux, pourtant, bien des stigmates, bien des stéréotypes, qui leur permettent de dire, à mots couverts, de nombreuses réalités, et de nombreux questionnements.
D’un lieu commun à un cliché, Augustín nous décrit toute la complexité d’un monde en plein bouleversement. Le trouble vient de ce que cette pièce a été écrite en 1968, et que l’auteur met le doigt, pourtant, sur tout un ensemble de jugements que l’on formule aujourd’hui, avec presque quarante ans de recul. La vanité de cette jeunesse et la terrible nostalgie que l’on ressent à ne pas vouloir se laisser porter par l’espoir, l’illusion, l’utopie. Le poids de l’héritage dans ce qui nous constitue, notre irrépressible besoin de nous en émanciper, notre naturel qui revient au galop, pourtant, et qui nous ramène, toujours et encore, à vouloir le nier.
La boucle est bouclée, comme nous le dit si violemment cette bande enregistrée, prophétie autoréalisatrice ou prescience de la chute inhérente au désir de s’élever.
• VENDREDI 2 JUIN
Théâtre du Grand-Rond à 19 h 15 :
Musique turque, groupe Tabriz
Librairie Terra Nova à 19 h 30, 18, rue Gambetta, 05 61 21 17 47, entrée libre :
Contes africains par la Cie Bizarbres
Théâtre du Grand-Rond à 21 h :
Théâtre mexicain, Abolición de la propiedad (José Augustín) par la Cie En suspens
• SAMEDI 3 JUIN
Théâtre du Grand-Rond à 19 h 15 :
Musique turque, groupe Tabriz
Théâtre du Grand-Rond à 21 h :
Théâtre mexicain, Abolición de la propiedad (José Augustín) par la Cie En suspens
• DIMANCHE 4 JUIN
Théâtre du Grand-Rond à 12 h : déjeuner-débat avec toutes les personnes liées à Festam sur le thème « Quel est le sens d’un festival ? »
En aval du Festam…
• MERCREDI 14 JUIN
Espace Bonnefoy à 18 h 30 :
Vernissage de l’exposition du photographe Baptiste Hamousin, Transition. Exposition en partenariat avec Rio Loco.
Première approche photographique du continent africain, ce titre est évocateur d’une suite qui a déjà été menée dans un autre pays, au Mali. Elle représente donc une période intermédiaire de découverte qui mène à un approfondissement du regard de Baptiste Hamousin, en dernière année d’étude à l’Ésav (École supérieure d’audiovisuelle de Toulouse).
Son court séjour au Sénégal fut une première approche, non pas du continent Africain, mais de cet exercice photographique dans une ambiance très particulière. Dans ce pays très touristique, le photographe n’échappe pas à cette masse occidentale venue chercher un rayon de soleil. Voyageant de lieu en lieu, de paysages aussi beaux les uns que les autres, son attrait se dirige cependant vers l’humain, sa démarche se base ainsi sur les différentes rencontres. Gardant une certaine distance des sujets par rapport à son objectif, il est le plus souvent assis, écoutant des histoires, observant des faits et gestes, et finalement isolant une action qui… Mais comment expliquer ce moment qu’il ne voit pas lorsqu’il appuie sur le déclencheur, comment a-t-il pris cette décision ?
Ces photos ne sont pas politiques, elles ne relatent aucunement l’actualité de ce pays, mais isolent un moment quelconque figé sur la pellicule. Elles sont intemporelles.
Les différentes prises de vues ont été réalisées en avril 2004 dans les lieux suivants : lac Rose, boutique d’un artisan à Thies, île de Gorée, Niahni ahal, Dakar.
En coopération avec Rio Loco.
• JEUDI 29 JUIN
Temps fort avec la présence de Germaine Acogny et des danseurs de l’École des sables. Exposition en partenariat avec Rio Loco.
Philippe Guionie a effectué un travail photographique sur Germaine Acogny.
« Mon corps devient ma plume pour écrire un poème dessiné dans l’espace. »
Véritable ambassadrice de la danse et de la culture africaines depuis plus de quatre décennies, Germaine Acogny inaugure à Toubab Dialaw au Sénégal, un lieu consacré à la danse moderne et contemporaine unique en Afrique : le Centre international de danses traditionnelles et contemporaines africaines appelé aussi l’École des sables. Ce lieu magique au bord d’une lagune protégée a pour objectif la formation professionnelle des danseurs et chorégraphes de toute l’Afrique, et le développement des échanges chorégraphiques et culturels entre l’Afrique, sa diaspora et le monde entier.
Ex-directrice de Mudra Afrique (1977-1982), première école panafricaine de danse initiée à Dakar par Maurice Béjart et le défunt président Léopold Sédar Senghor, Germaine Acogny est danseuse, chorégraphe et professeur de danse africaine moderne. Elle crée en 2000 la Cie Jant-Bi, com
Recueilli par
Vincent Cambier