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Le journal quotidien du spectacle vivant en France. Critiques, annonces, portraits, entretiens, Off et Festival d’Avignon depuis 1991 ! Siège à Avignon, Vaucluse, P.A.C.A.

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« Anaïs Nin », d’après « les Cahiers de Louveciennes » (critique de Vincent Cambier), Avignon Off 1993, La Tache d’encre à Avignon

Très vite, l’émotion affleure

 

Ce spectacle est un moment magique qui vous accroche un sourire aux lèvres. Sourire ombré de mélancolie. Il y a du noir, du blanc, du gris sous le rouge.

 

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Une partie de la vie d’Anaïs Nin (d’après les Cahiers de Louveciennes) nous est contée par Raïna M. Paris, venue des États-Unis. C’est elle qui a créé le texte en anglais et qui l’a traduit en français.


On a l’impression, en entrant, qu’Anaïs-Raïna nous reçoit dans son salon. Et elle converse avec nous en toute tranquillité. Du moins au début. Car, très vite, l’émotion affleure. On retient ses larmes dès le portrait qu’Anaïs nous fait de son père, un homme qui commet la faute la plus impardonnable : il ne témoigne aucune tendresse envers sa fille. Celle-ci mettra des années à s’en remettre et à ne plus avoir peur des hommes. Heureusement, c’est une grande amoureuse de la vie. Alors, enfin, viendra la re-naissance.


Malgré quelques hésitations dans la diction et d’imperceptibles et surprenantes ruptures de ton, dues sans doute aux inadmissibles bruits extérieurs, Raïna M. Paris est une actrice exceptionnelle. Elle a une maîtrise et une classe rares. Cette très jolie femme sait nous communiquer rires et larmes avec un égal talent. 


Vincent Cambier

Les Trois Coups

www.lestroiscoups.com


Anaïs Nin

D’après les Cahiers de Louveciennes

À la Tache-d’Encre à 16 heures

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